Madame, Monsieur, regrettant de ne pouvoir être présent à l’inhumation de votre tante, je tenais à vous présenter mes sincères condoléances à l’occasion de la disparition de Simone. Recteur de la Cathédrale, j’ai pu apprécier son engagement de chaque instant, son profond dévouement, sa discrétion. Prêtre référent pour l’école et le collège sainte Marie, elle y a laissé un beau témoignage d’investissement dans son travail et dans son attention pour ses élèves. L’un d’eux devenu prêtre me partageait combien il restait marqué par elle. Tout cela traduit la sincérité et la vérité de sa foi. L’éventualité de vous rejoindre au Lion d’Angers a été source d’un combat intérieur pour elle. Personnellement, j’ai admiré l’abnégation et la lucidité dont elle a fait preuve en prenant la décision de quitter Rouen. En juillet, j’avais eu de ses nouvelles par un couple de paroissiens habitant votre commune, couple croisé lors d’un mariage. Ils avaient eu la gentillesse d’aller visiter votre tante de ma part. Ils m’avaient écrit pour m’annoncer que l’évocation de la Cathédrale de Rouen et de ses membres l’avait réjouie. Ils m’avaient également fait part de son état de grande fatigue et de faiblesse. Jusqu’au bout, Simone n’aura donc pas oublié la Cathédrale tout comme la Cathédrale ne l’a pas oubliée. Nous continuerons de prier pour elle. Dimanche, la messe sera célébrée à son intention. Demain, je célébrerai la messe en communion avec vous. Forts de la foi et de l’espérance dont a fait preuve Simone, qu’elle connaisse désormais la joie et la paix dans le Seigneur Jésus-Christ. Soyez assurés de ma proximité dans la prière. Père Alexandre Gérault